Alors que notre société surconsomme et que nos enfants croulent sous les jouets et autres consoles de jeux, à une envolée d’avion des enfants démunis n’ont pas accès à l’école…
Je connais bien le Sénégal et son peuple. C’est un beau pays, où les habitants dégagent une joie de vivre malgré leur désoeuvrement. Ancienne colonie Française, les Français et leur langue y sont toujours aimés.
Malheureusement sans ressources naturelles importantes, ce pays ne peut subvenir aux besoins de scolarisation de tous ses enfants. Une démographie galopante accentuant le problème.
Comment rester insensible à l’idée qu’un enfant pieds nus et aux habits déchirés ne puisse avoir sa chance ? Comment rester insensible devant ces parents qui supplient une aide pour avoir une école pour leurs enfants ? Ne doivent-ils pas avoir au moins ce minimum ?
Malicounda est un village situé sur la petite côte Sénégalaise non loin de M’BOUR. Notre dernier recensement révèle que plus de 120 enfants de 4 ans resteront dans la brousse à la prochaine rentrée faute de classes existantes. En AFRIQUE, les classes comportent environ 50 élèves, tous studieux et avides d’apprendre.
Nous sommes 5 co-fondateurs de SENECOLE et nous sommes aussi motivés que perspicaces. Notre association est reconnue d’intérêt général, et notre probité avérée. Nous nous engageons à ce que chaque Franc CFA reçu soit intégralement utilisé pour les enfants. Nous payons avec nos propres deniers nos déplacements et tous les frais inhérents.
Pour répondre à une urgence, dès la rentrée 2013 nous allons construire deux classes provisoires, un bloc sanitaire et creuser un puits. Ces classes seront remplacées dans l’année par deux classes en dur qui accueilleront les primo scolarisables (6 ans). Pour la rentrée 2014 nous prévoyons 4 classes en dur et une cantine, car nous souhaitons nourrir les enfants à midi afin de leur donner au moins un vrai repas par jour.
Dans les trois ans nous aurons au moins 400 élèves dans notre école …
La tâche est énorme mais notre énergie est débordante puisque qu’elle est alimentée par notre cœur.